«Annoy», «piss off», «hassle»… Comment Macron a «emmerdé» la presse étrangère
Réservé aux abonnés
Par Le Figaro
Publié , Mis à jour
La traduction du terme employé par le chef de l’État a donné du fil à retordre aux journalistes qui couvrent l’actualité française pour le compte de médias étrangers.
Ce n’est certes pas le mot le plus fleuri de la langue de Molière, mais devant les proportions prises par la polémique en France il a bien fallu tout de même lui trouver une traduction dans celle de Shakespeare. Comment les journalistes étrangers ont-ils bien pu traduire pour le compte de leurs lecteurs la phrase d’Emmanuel Macron dans son interview au Parisien ?
À lire aussiMacron et les non-vaccinés: «Malaise démocratique»
«I fuck them» s’est d’abord hasardée à proposer la journaliste française Laurence Haïm pour transcrire le «j’ai très envie de les emmerder» du président de la République. Mais la traduction a peu convaincu les internautes, «emmerder» n’ayant pas la connotation sexuelle qu’induit la grossièreté proposée. Pour sa défense, la consultante de la chaîne LCI et ancienne porte-parole d’Emmanuel Macron a donc produit une capture d’écran du site de traduction en ligne Reverso – preuve s’il en est que ces outils, qui traduisent mot à mot sans tenir compte du contexte d’énonciation, sont encore perfectibles. Du reste, soucieux de se livrer…
«Annoy», «piss off», «hassle»… Comment Macron a «emmerdé» la presse étrangère
S’ABONNER
S’abonner