Marseille s’entraîne au risque d’un tsunami
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Une vague pourrait atteindre la ville en cas de tremblement de terre de forte magnitude en Algérie.
La salle de commandement est située dans le sous-sol de la préfecture, vaste édifice de style haussmannien au centre de Marseille. Une carte d’état-major détaillée occupe tout un mur. Une série d’écrans en habille un autre. Autour d’une table, des officiers coordonnent les pompiers, la police et la gendarmerie. Tous sont là pour participer à un exercice «Orsec-Tsunami» grandeur nature.
Au bout de cette chaîne de commandement, Florence Levérino, directrice de cabinet du préfet de région, ordonne. «Ça demande une connexion très importante entre une multitude d’acteurs qu’il faut piloter, avec des informations qui arrivent en masse. On a très peu de temps pour réagir: les scientifiques disent qu’un tremblement de terre en Algérie de très forte magnitude, plus de 7 sur l’échelle de Richter, nous laisserait seulement une heure avant l’arrivée de la vague sur nos côtes.»
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Via des réseaux de communication protégés, tous sont en ligne avec leurs homologues sur le terrain pour faire remonter en temps