Vladimir Fédorovski: «La rupture entre la Russie et l’Europe est porteuse d’un grand danger»
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ENTRETIEN – Il y a trente ans, l’échec du putsch de Moscou signait la fin définitive du communisme en Russie. Mais depuis, déplore Vladimir Fédorovski, la Russie et l’Europe occidentale ne sont pas parvenues à se rapprocher. Et pas par la seule faute de Poutine…
Le 19 août 1991, les communistes conservateurs russes hostiles au train de réformes lancées par Gorbatchev séquestrent celui-ci dans sa datcha de Crimée et annoncent s’être emparés du pouvoir. Le vice-président de l’URSS défaillante, Guennadi Ianaïev, est nommé président par intérim et des chars émeutiers sillonnent les rues de Moscou.
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Immédiatement, des manifestations de protestation éclatent avec, à leur tête, le président de la République de Russie, Boris Eltsine. Depuis le Parlement – la «Maison blanche» -, il lance un mouvement de résistance dont Vladimir Fédorovski est alors un des porte-parole. Deux jours plus tard, les putschistes déposent les armes. Cinq mois après, l’URSS est démantelée, laissant la place à une myriade de nouveaux États. Parmi eux, le plus grand – la Fédération de Russie – est dirigé depuis 2000 par Vladimir Poutine.
En août 1991, vous étiez porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques. Par quel miracle le coup d’État anti-Gorbatchev a-t-il tourné au fiasco?
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